MONOGRAPHIE HUILE VEGETALE Corylus avellana | |
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Désignations vernaculaires Noisettes | |
Partie extraite Graine | |
Origines courantes France | |
Classification botanique Betulaceae | |
Habitat et description botanique Le noisetier est un arbrisseau de 3 à 8 m de haut composé de plusieurs troncs fins. Son bois est souple. Ses feuilles sont cordiformes et dentées avec un sommet en pointe et elles sont caduques. Les fleurs mâles, jaunâtres, forment des épis pendants ou chatons de 6 cm, et les fleurs femelles, très condensées, forment des épis dressés. Plante des lisières de bois, des haies et des jardins, elle donne un fruit comestible apprécié, la noisette, qui est un akène. Les noisettes sont généralement groupées en petites grappes appelées « trochets » et formées de deux ou trois fruits. Chaque noisette est entourée de cupules membraneuses et frangées, l'involucre, qui sèche peu avant la maturité du fruit et s'ouvre en laissant le péricarpe durcir et se colorer, pendant que la graine se concentre en sucres, en huile et en minéraux. Il pousse dans les régions tempérées de l'hémisphère nord. | |
Mythologie / histoire / anecdotes et vertus traditionnelles Corylus vient de Corolus, nom latin du noisetier dérivant du grec Korus, « casque », en référence à la forme des cupules qui entourent la noisette. Egalement appelé coudrier, le noisetier, avec son port buissonnant, forme souvent de belles haies utiles dans les vergers. Bois facile à tailler, il est flexible et résistant et était utilisé en vannerie, tonnellerie et fabrication de cannes. Ses racines vivent en symbiose avec des champignons, notamment la truffe. Souvent considéré comme arbre sacré, il est le symbole de la fécondité et du bonheur dans le couple. Ses branches souples sont utilisées par les sourciers comme "baguettes" pour détecter la présence de l'eau. Différentes parties du noisetier (feuilles, chatons, écorce, fruits, rameaux) ont un usage médicinal. Il est notamment connu pour ses propriétés réputées être amaigrissantes, antihémorragiques, antisudorales, dépuratives, astringentes, fébrifuges, vaso-constrictrices. Il a donc été utilisé contre les fièvres, l'obésité, les varices, la phlébite, l'œdème, l'épistaxis, certains problèmes de peau et pour soigner les plaies. En Catalogne, les branches de noisetier plantées autour des bergeries étaient réputées éloigner les loups et les serpents. Quelques feuilles dans le lait permettaient aussi d'éviter les mauvais sorts. En Roussillon, les branches permettaient de se protéger des sorcières et, planté autour des champs, de la grêle. | |
Méthode d'obtention de l'extrait Extraction mécanique à froid. | |
Constituants biochimiques Acides gras principaux : - AGMI (85%) : acide oléique - AGPI (5-10%) : acide linoléique - AGS (5-10%) : acide palmitique, acide myristique, acide stéarique Insaponifiables : vitamines A et E | |
Propriétés organoleptiques - Toucher : pénètre bien la peau sans laisser de film gras - Sensibilité à l’oxydation : sensible | |
Indications traditionnelles Par voie interne : - Anthelmintique, en cas de parasites intestinaux - Anti-anémique, utile en période de convalescence - Anti-lithiasique - Hypotensive | |
Précautions d'emploi / Contre-indications A conserver de préférence au refrigérateur | |
Cosmétique Assouplissante, elle régule la production de sébum et a des vertus cicatrisantes : - Peaux acnéiques - Peaux ridées - Vergetures et cicatrices Pénètre facilement dans la peau sans laisser de film gras : - Soins du visage de jour - Bon support d'huile de massage | |
Cuisine Cette huile rancit facilement et doit être réservée en assaisonnement ou cuissons douces. |
Les informations proposées dans la Médiathèque Myrtéa formations sont synthétisées notamment à partir de livres de référence et ne doivent en aucun cas se substituer à un avis médical ou servir d'outil de diagnostique.