Le changement
Lorsque survient une maladie, comme nous venons de le voir, c’est le signe qu’il y a quelque chose à changer dans son rapport à la vie. Le corps, ce merveilleux compagnon / outil, nous invite à regarder de plus près un élément qui ne nous convient pas mais que nous entretenons quand même. Il peut s’agir de pensées limitantes, d’une relation compliquée, d’un passé que l’on traîne derrière soi, d’une frustration... Le tout saupoudré d’un cocktail d’émotions diverses. Les émotions sont le pont entre le mental et le corps.
Lorsque se manifeste ce déséquilibre, il est souvent temps de prendre le temps... Prendre le temps de regarder à l’intérieur de nous-même avec patience et bienveillance. Si nous arrivons à faire le vide en nous, à travers par exemple la méditation, le yoga ou une promenade en nature, la conscience se fait et la solution intérieure peut alors jaillir. Il s’agit souvent de faire la paix avec un aspect de soi-même. Et, alors, le changement peut s’opérer.
Le changement doit toujours être intérieur. Il n’est pas nécessaire, voire ce serait contre-productif de se forcer à changer l’extérieur. L’extérieur (déménagement, nouveau travail, nouvelle tenue...), s’il doit être changé, se métamorphosera de lui-même si le changement intérieur se fait. Et là pourra vraiment commencer la guérison.
Le rôle d’un thérapeute est aussi (et même avant tout) d’accompagner avec bienveillance, douceur et respect, le patient vers ce chemin de guérison. Les huiles essentielles, la réflexologie, et toute autre pratique thérapeutique «extérieure» sont là pour accompagner, soulager... Mais si le patient n’est pas prêt, si l’accompagnement intérieur n’est pas fait, alors le changement ne se fait pas. Et même si la personne guérit, elle rencontrera à nouveau des difficultés dans un futur plus ou moins proche, sous la même forme ou sous une autre.
Nous sommes les créateurs, acteurs de notre vie dans le théâtre de la vie, plus nous en sommes conscients, plus nous pouvons faire les changements appropriés.
Dans certains livres et chez certains thérapeutes sont proposées des pistes d’interprétation des différents maux physiques que l’être humain peut rencontrer. Ces interprétations ne sont cependant pas à prendre telles quelles ! Les symboliques des maux sont toujours très personnelles. Un thérapeute peut proposer à son consultant des pistes pour interpréter son mal mais il n’est pas question de lui imposer quoi que ce soit (« Vous avez un problème avec votre mère ! - Heu non pas du tout on s’entend très bien... - Je vous dis que vous avez un problème avec votre mère ! » - ...) Ces interprétations imposées telles quelles et sans conscience peuvent créer encore plus de troubles en la personne qui vient consulter en lui suggérant des problèmes qu’elle n’a peut-être pas. Cela peut vite virer à la psychanalyse au rabais !
Cette période, le printemps, est propice au changement, et comme tout changement, cela peut entraîner des résistances et à travers la résistance, de la douleur, de la colère, de la peur, voir une maladie… Une cure de printemps douce et respectueuse de son organisme, le contact avec la nature, faire le calme en soi régulièrement à travers les pratiques qui nous correspondent peuvent tout simplement, tout en douceur, nous aider à accueillir ce changement et aller vers le renouveau.